De son bruit vif et espiègle, le trait sculpte le dessin
Bustes superbes, hanches moulées ou bodegón spirituel
Architectures de vestiges deviendront
Variations du geste de l’homme pour tout évoquer.
Une ligne existe par les autres,
Elle étend l’imagination ou la représentation.
Le dessin, pratique riche et universelle,
Est le plus simple pour exprimer un amour, une existence, un destin.
Le sujet est au fond de l’appareil
Une seconde plus une raie de lumière
Et il est figé à tout jamais,
Dans un interstice qui n’est qu’une seule fois.
La photographie traite de l’exhaustif
Les nus, paysage, nature morte, sur-modernité, abstraction…
L’artiste saisit son point de vue de l’authenticité ou pas,
Odeur, qui n’est autre que celle de la magie.
Pluies et soleils, Rires et pleurs
Noumène et esthétique
Je songe aux regards multiples et à l’étoile de l’envie,
Le dessin et la photo peuvent s’aimer d’amour tendre.
22 juillet 2020 – 126eme jour
Photo d’un dessin de Saul Leiter – ©Jmg