LE PAVE PARISIEN

LE PAVE PARISIEN

Brise matinale, brume hivernale
Les ailes de mon âme balayée par la pluie,
La verdure emporte ma raison avec elle,
Les hoquets des lumières battent le pavé parisien.

Lieux conquis par les automobiles
Que l’on veut remplacer par la bicyclette ;
L’œil est fourbu de voir les trottoirs engourdis,
Derrière les buissons les bruits sont bien vite oubliés !

Il y a de l’étourneau dans les arbres,
Les oiseaux sans ailes et bagués
Poussent des cris de panique
Les voitures s’enfoncent dans le dépeuplé.