Mes peurs et mes échecs
Il est minuit passé
Dans cette rue ouvrière
A la lumière glauque
Devant cette porte en fer mal fermée.
L’ouvrir ou pas, entrer peut-être
Dans quel cloaque s’immerger ?
Des herbes folles ont poussé
Sur le sol granuleux et souillé
Marcher avec un seul chausson, éperdu.
Apparaissent animaux, bourgeons et armes magiques
Et des dragons aussi
Suis-je dans un rêve ?
Une beauté lumineuse et délicate
Apparaît ponctuée de vampires terrifiant.
De vague en vague, le bruit me porte sur son dos
Jusqu’aux premières lueurs du matin
Quand tous les vertiges s’oublient
Et que les rongeurs insatiables de savoirs
Attrapent les ultimes miettes du festin.
Les premiers rayons du soleil m’apparaissent
Les yeux pleins de rêves…
Les poussières des fées s’échappent par la fenêtre
Seul le chausson égaré devant la porte de fer
Demeure de la trace d’une autre vie.
25 juin 2020 – 100e jour
Photo Les premiers rayons du soleil m’apparaissent – ©Jmg